Sa gamme principale se nomme kasagi-tsuru. La brasserie cherche à élaborer un saké chaleureux, réconfortant, à l’arôme raffiné.

Elle utilise pour cela le riz à saké Hida-homare, inscrit parmi les produits mis en avant par la préfecture de Gifu. Ôhashi-shuzô a été parmi les premiers à passer un contrat de cultivation avec la variété lorsque celle-ci a été enregistrée par la préfecture. Le saké fait ressortir tout l’umami caractéristique du riz Hida-homare. Outre les sakés disponibles toute l’année ou à certaines saisons et le saké nouveau, la brasserie propose également un vinaigre de riz appelé Biwa no shokuzensu, entre autres produits originaux.

Depuis plus de 230 ans, Iwamura-jôzô produit son saké selon le credo : reirô-fukuiku. « Reirô », c’est la pureté, le liquide transparent et brillant ; « fukuiku », c’est le délicieux arôme qui flotte dans l’air. Le saké est produit de façon traditionnelle, sous la houlette d’un maître-artisan expérimenté, et uniquement avec du riz produit dans la préfecture de Gifu. La brasserie utilise l’eau du puits du domaine, qui provient d’une des cinquante sources réputées de la région. Iwamura-jôzô prête une attention toute particulière à la compatabilité de la céréale et de l’eau.

Ses sakés les plus connus sont Onnajôshu et Ena no homare, le plus ancien.

La brasserie a été fondée en 1818, et sa philosophie pourrait se résumer à « du saké fait main, en famille ».

L’établissement utilise du riz à saké Hida-homare, de Gifu, qui donne son goût et son équilibre au produit final. Ena-jôzô présente un saké junmai fermenté à partir d’une souche de bactérie de Gifu, mais également du junmaiginjô, du honjôzô et du ginjôshu. Enfin, il y a de l’alcool de prune, « kujira umeshu », élaboré avec des prunes de la région marinées dans du junmaishu.

La brasserie propose deux éditions limitées : au printemps, un saké non filtré et sans addition d’eau après la fermentation, et en automne, du hiya-oroshi (un saké de six mois).。

Le saké de Chigonoiwa-shuzô est élaboré à partir d’une eau exceptionnellement douce, qui provient des rivières souterraines de la chaîne de montagnes de Mikuni. La brasserie s’efforce de proposer une boisson qui accompagne agréablement les repas, et utilise pour cela une levure ancienne, à l’arôme discret. Les techniques héritées d’un maître-brasseur de Niigata se sont transmises, contribuant à la fraîcheur et à l’efficacité de ce saké.

La gamme Chigonoiwa offre une grande palette de goûts. Il est possible de l’acheter en bouteille, de l’assortir aux céramiques de la région de Mino avec le set hanasaka, ou de se laisser tenter par un cidre ou un amazake. L’étiquette originale a été réalisée par des artistes locaux, Minoru Andô à la calligraphie et Shigeo Shimofusa au dessin.

La brasserie a été fondée par Kozaemon Nakashima à la fin du 17ème siècle, et produit depuis cette époque le saké Shiroku. C’est désormais la gamme Kozaemon, née en 2002, qui incarne l’établissement. Grâce aux spécificités de son riz et des levures utilisées, celui-ci propose des produits aux saveurs très diverses.

Le saké est élaboré pour accompagner les repas, donner de l’appétit, et démultiplier la saveur umami.

Tous les ans autour des mois d’avril et de mai, la brasserie dévoile son saké nouveau pendant quelques jours. Pour plus de détails, veuillez consulter son site internet.

La brasserie, située dans la ville-étape de Nakatsugawa sur la route Nakasendô qui reliait Edo à Kyôto, est riche d’une histoire de près de 200 ans. Depuis 2015, la gamme se concentre sur du saké junmaishu (sans addition d’alcool), et a restreint ses bouteilles-phares à la seule Ena-san.

Il a la particularité de présenter un arôme de saké ginjô aux douces saveurs fruitées, et un goût qui excite les papilles. Le riz utilisé est à 60 % du riz Yamada-nishiki produit dans la préfecture de Hyôgo. Ses grains épais apportent un goût sucré et de l’umami.

Dans l’annexe de Hazama-shuzô, découvrez l’univers de la brasserie à travers ses outils traditionnels et dégustez du saké dans l’espace dédié.

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Cet établissement a été fondé à la fin du 18ème siècle.

Alors que l’heure est aux sakés doux, celui de Michisakari est reconnu comme un saké sec de choix. En bouche, il est moelleux et facile à boire. La gamme principale est un saké de première qualité élaboré depuis le 19ème siècle, Michisakari. La ligne Maruo, produite dès les débuts de la brasserie, est également reconnue comme l’un de ses sakés-phares.

Michisakari continue à élaborer ses produits avec soin, de manière traditionnelle, car selon les mots de son maître-brasseur : « le saké, c’est la culture ».

Cette brasserie propose un saké junmaishu élaboré avec le riz Hida-homare de Gifu, et de l’eau de source de la faille d’Atera.

Ici, l’idée est d’élaborer un alcool qui se marie discrètement avec la cuisine, qui la mette en valeur. Depuis l’ère Edo (1603-1868), et à commencer par la gamme Onozakura (cerisiers d’Ono), les noms des sakés de Yamauchi-shuzô-jô célèbrent le printemps : Sakurasakura (cerisiers), Haru ichiban-ji (le meilleur moment du printemps). La brasserie vend également une « vieille réserve », le koshu.

Les bouteilles sont décorées d’impressions et de dessins réalisées par des proches du maître-brasseur, selon un design qu’il a lui-même imaginé pour faire écho aux chansons populaires qu’on croirait entendre lors de la dégustation de ce saké.

La gamme principale de la brasserie est la série Wakaba, centrée autour du saké junmai.

L’établissement propose des alcools très divers, de la « cuvée spéciale » Mino-genji qui emprunte son nom à un clan de la région, au Wakaba ôibari, une édition limitée à la jolie étiquette tout droit sortie des années 20. Les prunes marinées dans le junmaishu, le saké non-pasteurisé (seulement en hiver) et le junmaishu non filtré font également partie des incontournables.

Le goût est puissant, l’arôme aussi. Il s’épanouit délicatement en bouche, et s’offre avec fraîcheur sur le palais.